Je suis « tombée malade » à dix-huit ans, en une semaine, j’avais grossi de six kilos, c’était de la rétention d’eau. Pourquoi ? Comment ? Jusqu’où cela allait-il continuer ?
« Tombée malade » avec guillemets puisque, je l’ai découvert par la suite, j’avais moi-même créé cette situation au cours de ma première année universitaire en France, à Aix-en-Provence, ville dans laquelle, hormis mes grands-parents maternels chez lesquels je logeais et une cousine habitant à une vingtaine de kilomètres d’Aix, je ne connaissais personne.
J’étais étudiante en droit, contrainte et forcée, cela ne m’intéressait pas, mes parents m’y avaient obligée, puisqu’à 17 ans, bachelière, je ne savais quel métier choisir ; une chose était sûre, je ne voulais pas devenir enseignante – une autre de leurs propositions. J’aimais étudier, je ne me voyais pas enseigner. Donc, je serai « juge pour enfants » (et allez donc !) ; je m’en suis bien gardée.
Cet été-là a été le pire été de ma vie, même si je n’ai pas dépassé les six kilos de rétention. Le médecin de famille, un homme chaleureux, un ami de mes parents, après un examen des plus sommaires, m’a prescrit des diurétiques, que j’ai consciencieusement pris pendant deux mois. C’était pire que le mal.
Je prenais un comprimé le matin, me sentais très mal toute la journée, en cet été lourd, chaud et humide d’une petite ville du sud du Portugal, non pas l’Algarve et son bord de mer ; à 40 kilomètres de la mer, son influence se faisait peu sentir.
Le lendemain, j’avais perdu un kilo… youpie ! Oui, mais jamais plus, vingt-quatre heures après, je l’avais repris. J’avais squatté le pèse-personne familial, me pesais tous les matins, un cauchemar. Je me suis trainée tout l’été. Avant cette rétention, j’avais les rondeurs de l’adolescence ; après rétention, bouboule.
Un matin, j’en ai eu plus qu’assez ; le traitement n’agissait pas ; je passais une journée particulièrement pénible à chaque fois que je prenais un comprimé, x fois par semaine… c’était vraiment « pire que le mal ».
Je n’ai rien dit à mes parents, je suis rentrée à Aix-en-Provence pour, ô joie, repasser l’examen de fin de première année, examen réussi de justesse… et me soigner autrement.
C’était ce que je me disais depuis que j’avais pris la décision d’arrêter les diurétiques, je voulais mes soigner « autrement ». Quel autrement ? Je n’en avais aucune idée, j’étais sûre qu’il n’y avait pas que les diurétiques pour que je revienne à la santé.
Jusqu’à l’âge de douze ans, j’avais été soignée par un médecin homéopathe au Maroc, où je suis née.
C’est sans doute la raison pour laquelle je suis allée voir une homéopathe, qui a très bien compris d’où venait le problème – devinez, des émotions engrangées tout au long de cette année-là – même si elle ne m’en a rien dit pendant la consultation, ou alors, avec un très grand tact. Résultats des courses : quelques semaines après, j’avais perdu ces six kilos : ouf !
Cette rétention a été le déclencheur ; une autre des certitudes qui s’est développée en moi cet été-là : plus jamais ça ! Et si, j’ai fait deux autres fois de la rétention dans ma vie, cela n’a jamais eu l’ampleur de cette première crise.
J’ai mis des années avant de découvrir la clé, les raisons de cet immense mal-être qui s’est traduit par ces six kilos d’eau retenues, je l’ai trouvée, c’est un des fils d’Ariane de ce site.
A partir de cet été-là, j’ai lu tout ce qui était sur ma route concernant la santé, lectures qui m’ont conduites à la médecine chinoise, et à la compréhension de l’intérieur de l’effet « totalement-à-côté-de-la-plaque » des médicaments chimiques : forcer mes reins à éliminer de l’eau, principe d’un diurétique, n’allait pas à la cause de cette rétention, ne faisait qu’agir brutalement et mécaniquement sur l’effet de la rétention, m’affaiblissant physiquement et émotionnellement. « Chassez le naturel, il revient au galop »… en quelque sorte !
Une expérience suffit rarement à comprendre que ce qui est accepté par tout un chacun comme allant de soi question santé, le recours à l’allopathie (alias chimie) n’est qu’un artifice mis en place dans un but lucratif.
Quatre ans après, j’ai eu des pertes blanches particulièrement abondantes, pertes dont cinq traitements antibiotiques différents, consciencieusement avalés, ne sont pas venu à bout.
Et là encore, le remède était pire que le mal (décidément !) : d’inodores et peu gênantes, ces pertes sont devenues jaunes, malodorantes, me démangeant terriblement, je circulais à vélo à cette époque-là, aïe, aïe, aïe.
C’est de nouveau l’homéopathie qui a rétabli l’équilibre quand j’ai choisi pour la deuxième fois de me soigner autrement : en quarante-huit heures, tout était revenu dans l’ordre, même si j’ai pris les granules conseillées pendant un mois ou plus. Elles ne sont jamais revenues.
Cette fois-là, j’avais compris, et depuis, je me tiens aussi éloignée que possible de tout traitement chimique, sauf quand je me suis faite ligaturer les trompes : anesthésie. Même en cas de maux de tête, d’insomnie, mes trois accouchements… ou autres, je n’ai jamais pris de comprimés chimiques.
Je n’ai plus de maux de tête depuis 1998, depuis que j’ai découvert l’Aloe Vera Barbadensis Miller dont la traduction en français est : Aloès. Pourquoi ? Comment ?